Milliards et “palace aérien”, les affaires au cœur de la tournée de Trump dans le Golfe

La première tournée du président des États-Unis est marquée par la confusion entre intérêts publics et privés. Le Qatar pourrait notamment offrir un avion luxueux qui lui servirait d’Air Force One et dont il profiterait après son mandat.
“Trump se rend au Moyen-Orient avec un unique but : les affaires, les affaires et encore les affaires”, résume en titre The New York Times, lundi 12 mai. “Avions, centrales nucléaires, armes” : tout est bon pour le président des États-Unis, qui aurait déclaré à ses conseillers vouloir annoncer des “deals” pour plus de 1 000 milliards de dollars.
Contrairement à ses prédécesseurs en visite au Moyen-Orient, Donald Trump ne semble guère avoir de grand objectif stratégique, souligne le journal. La diplomatie passe au second plan de ce premier grand voyage à l’étranger depuis son retour au pouvoir, confirme The Washington Post, alors même que la région est en proie à des questions brûlantes : guerre à Gaza, nucléaire iranien… Fait significatif, Israël ne figure pas au menu de la tournée qui débute ce 13 mai à Riyad, en Arabie saoudite.
“Ce programme est opportunément en phase avec les projets d’affaires de Donald Trump, qui ne cessent de prendre de l’ampleur”, souligne le New York Times. “Son empire familial et de proches partenaires concluent des marchés dans la région à un rythme soutenu. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar, les trois pays sur l’itinéraire du président, se distinguent par leur enthousiasme pour Tr
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